Sushi Gallery restaurant Marseille – Avec ses sacs Desigual et Lidl à chaque bout de bras lourds de choses pas chères qui ne servent à rien Mauricette voulait faire une pause: ça sera ici. Du côté de la Valentine et ses commerces aux coudes à coudes, la vitrine de l’échoppe joue les modestes dans son coin, annonçant fièrement le programme: « restaurant japonais ».

Intérieur de hangar haut de plafond, volume en longueur et sombre malgré l’effort de la direction de rendre l’endroit accueillant. Le monsieur l’est, c’est peut-être le plus important. Au fond la cuisine éclairée au fluo blanc, deux dames s’y agitent devant deux gros tas de riz cuit. Ça sent le neuf, on me dit que la boutique est ouverte depuis moins d’une semaine. A observer la carte des propositions, les sushis règnent sans partage, ce qui réduit le champ de véritable « japonais » annoncé. Des plateaux, des formules comme dans beaucoup d’endroits du genre. La dame au chapeau vert se lance dans le sushi mix à 14,90€: 1 salade de chou et une boisson, 2 sushi saumon, 2 sushi crevette, 2 sushi thon, 6 california saumon/avocat. Saumon archi-gras, thon flotteux, crevettes sans gout, california avec avocat mûr (bien!). Mais riz sucré triste, non vinaigré. Dans un effort de sumotori de 130 kg soulevant un sumotori de 260 kg, elle décoche un 10/20 grâce à sa salade de chou fraiche. Ma formule shirashi à 12,90€ annonce bol de riz vinaigré nappé de tranches de saumon. Salade de chou, boisson dans le tarif. Un bol avec le même riz terne recouvert avec minutie de régulières lamelles d’un saumon très gras, probablement une horreur bas de gamme de Norvège. Lourd à digérer je vous assure, comme si vous aviez bu un verre d’huile. Ou deux. Comme pour le thon ou les crevettes, il s’agit d’évidence d’un produit prédécoupé à l’avance de mauvaise qualité extirpé de sa barquette cellophanée. Pas l’ombre d’un travail de découpe ni d’un couteau japonais. Aucun saumon entier n’a visiblement jamais mis les pieds ici, ni même un filet. J’en laisse beaucoup dans le bol: 7/20. Histoire de voir « hors formule », j’ai plus apprécié mes 6 california cheese/avocat à 5,90€. L’intérêt essentiel est le fromage qui couvre le goût du riz sans intérêt. Avocat mûr (rebien!) 12/20. Je ne vais pas m’éterniser sur le sujet, le monsieur est sympa, la dame à la caisse sourit aussi, c’est l’empire des courbettes mais ya rien de japonais ici.

Au moment de dégainer mes yens devant la machine à CB, sans rien demander j’ai droit à une ristourne de 30% sans que j’en comprenne vraiment la raison. J’ai accepté sans pour autant que ça me donne envie de revenir. « Pas cher mais ne sert à rien » comme je disais pour autre chose, au début.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 1/5★ 0
Adresse
CC Grand V Valentine 117 traverse de la Montre
13011 MARSEILLE
Tél:
Mobile:07.49.15.51.93
Site : sushi-gallery.eatbu.com/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
10/20
Cadre:
14/20
Pain:
Pas de pain
Café:pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • sushis tristes
Menus
  • Formules et plateaux à partir de 11,90€
  • Carte
  • A emporter
  • Livraison
Fermetures
  • Fermé dimanche
Plus…
  • Parking aisé
Sur place et...
A emporter
Livraison
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Adresse
CC Grand V Valentine 117 traverse de la Montre
13011 MARSEILLE
Tél:
Mobile:07.49.15.51.93
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Qualité/prix:
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Cadre:
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Thé:
Toilettes:
15/20
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Sushi Gallery restaurant Marseille – Avec ses sacs Desigual et Lidl à chaque bout de bras lourds de choses pas chères qui ne servent à rien Mauricette voulait faire une pause: ça sera ici. Du côté de la Valentine et ses commerces aux coudes à coudes, la vitrine de l’échoppe joue les modestes dans son coin, annonçant fièrement le programme: « restaurant japonais ».

Intérieur de hangar haut de plafond, volume en longueur et sombre malgré l’effort de la direction de rendre l’endroit accueillant. Le monsieur l’est, c’est peut-être le plus important. Au fond la cuisine éclairée au fluo blanc, deux dames s’y agitent devant deux gros tas de riz cuit. Ça sent le neuf, on me dit que la boutique est ouverte depuis moins d’une semaine. A observer la carte des propositions, les sushis règnent sans partage, ce qui réduit le champ de véritable « japonais » annoncé. Des plateaux, des formules comme dans beaucoup d’endroits du genre. La dame au chapeau vert se lance dans le sushi mix à 14,90€: 1 salade de chou et une boisson, 2 sushi saumon, 2 sushi crevette, 2 sushi thon, 6 california saumon/avocat. Saumon archi-gras, thon flotteux, crevettes sans gout, california avec avocat mûr (bien!). Mais riz sucré triste, non vinaigré. Dans un effort de sumotori de 130 kg soulevant un sumotori de 260 kg, elle décoche un 10/20 grâce à sa salade de chou fraiche. Ma formule shirashi à 12,90€ annonce bol de riz vinaigré nappé de tranches de saumon. Salade de chou, boisson dans le tarif. Un bol avec le même riz terne recouvert avec minutie de régulières lamelles d’un saumon très gras, probablement une horreur bas de gamme de Norvège. Lourd à digérer je vous assure, comme si vous aviez bu un verre d’huile. Ou deux. Comme pour le thon ou les crevettes, il s’agit d’évidence d’un produit prédécoupé à l’avance de mauvaise qualité extirpé de sa barquette cellophanée. Pas l’ombre d’un travail de découpe ni d’un couteau japonais. Aucun saumon entier n’a visiblement jamais mis les pieds ici, ni même un filet. J’en laisse beaucoup dans le bol: 7/20. Histoire de voir « hors formule », j’ai plus apprécié mes 6 california cheese/avocat à 5,90€. L’intérêt essentiel est le fromage qui couvre le goût du riz sans intérêt. Avocat mûr (rebien!) 12/20. Je ne vais pas m’éterniser sur le sujet, le monsieur est sympa, la dame à la caisse sourit aussi, c’est l’empire des courbettes mais ya rien de japonais ici.

Au moment de dégainer mes yens devant la machine à CB, sans rien demander j’ai droit à une ristourne de 30% sans que j’en comprenne vraiment la raison. J’ai accepté sans pour autant que ça me donne envie de revenir. « Pas cher mais ne sert à rien » comme je disais pour autre chose, au début.