Sous les Platanes restaurant Lagnes – Midi-pile devant ce superbe établissement campagnard, il nous jette sans frime sa provençalité classieuse. Accueil sur le chemin par le maitre des lieux façon gentleman-farmer et son chapeau provençal. Très agréable. Il nous accompagne vers la terrasse et sous les fameux platanes dont certains, et c’est là l’exceptionnel, sont presque aussi âgés que Mauricette puisqu’ils seraient bicentenaires. Bref! Une magnifique bastide de Provence, comme celles que choisissent les réalisateurs parisiens de films de copains qui se retrouvent l’été à boire des cigales en chantant du pastis lors de l’évocation nostalgique d’un bon temps passé qui jamais ne reviendra, c’est d’ailleurs le principe du passé.
Les tarifs des plats sont convenables dans un tel lieu béni des dieux, encore que, les coups de disqueuse électrique pendant le service pour cause de travaux métalliers pré-estivaux, on s’en passait volontiers dans ce havre qui n’est donc pas « de paix » ce midi. A la carte 4 entrées, 4 plats et 4 desserts. Dont l’entrée, plat et dessert du jour du menu midi 29€. Simplicité pressentie avec salade fermière ou caillette provençale à 14€, truite de l’Isle-sur-Sorgue à 18€ et joue de porc braisée à 19€. 20 minutes après nous, une dizaine de clients étaient installés dans le jardin les doigts de pied en éventail. Ils attendent. Nous attendons tous, c’est d’un long… Même avec les mini-gougères au fromage micro-ondées molles pour patienter. Restait à savoir si c’était bon. Oui avec le plat direct à la carte ravioli asperge et ricotta de Mauricette. Une qualité de gros raviolis ronds convenables, curieusement poêlés dessous. A 2€ le ravioli, elle a forcément tout mangé. 18€ et 14/20. J’ignorais encore que ces raviolis sauvaient la boutique d’un zéro. L’entrée de ma formule à 24€ est salade de chèvre chaud: attendue 50 minutes. Assiette (très) creuse! Fond de salade verte fraiche, crouton comme un pain suédois tartiné de tapenade avec bout de fromage vaguement passé au four avec deux ridicules antennes de spaghetti. Le fromage n’est pas le mauvais bougre mais le balsamique flingue, et le chaud fait ressortir le sel de la tapenade. Alors à peine le repas entamé, tu mâches sans faim, déjà blasé. 11/20 et 12€ à la carte. 16€ pour le plat du jour: lapin cuisson lente qu’il s’appelle selon la serveuse. Un bout de dodine du bestiau reconstitué un peu farci, une rondelle épaisse lardée. A cœur, rien n’est cuit, et autour le lard est caoutchouteux. La courte sauce aide un peu. 4 grenailles au naturel sans assaisonnement, un flan de courgette convenable et des rondelles de carottes cuites dans un coulis d’agrume acide, immangeable. Laborieuse épure comme effet de style, on sent la sueur, loupé par absence de maitrise. 9/20.
Vu que le service est interminable, on lève le camp avant le café. Cuisinier « pas du métier », serveuse non plus, dépassée par l’enjeu. Aimable ou non, elle me facture les plats de mon menu « à la carte », c’est-à-dire 28€ au lieu de 24€. Si ça passe… Alors je moufte. Elle refait la note, me rembourse la différence de 4€. Elle stresse vu qu’elle est seule au service. Les clients attablés attendront. Un peu plus ou un peu moins…
Sous les Platanes restaurant Lagnes – Midi-pile devant ce superbe établissement campagnard, il nous jette sans frime sa provençalité classieuse. Accueil sur le chemin par le maitre des lieux façon gentleman-farmer et son chapeau provençal. Très agréable. Il nous accompagne vers la terrasse et sous les fameux platanes dont certains, et c’est là l’exceptionnel, sont presque aussi âgés que Mauricette puisqu’ils seraient bicentenaires. Bref! Une magnifique bastide de Provence, comme celles que choisissent les réalisateurs parisiens de films de copains qui se retrouvent l’été à boire des cigales en chantant du pastis lors de l’évocation nostalgique d’un bon temps passé qui jamais ne reviendra, c’est d’ailleurs le principe du passé.
Les tarifs des plats sont convenables dans un tel lieu béni des dieux, encore que, les coups de disqueuse électrique pendant le service pour cause de travaux métalliers pré-estivaux, on s’en passait volontiers dans ce havre qui n’est donc pas « de paix » ce midi. A la carte 4 entrées, 4 plats et 4 desserts. Dont l’entrée, plat et dessert du jour du menu midi 29€. Simplicité pressentie avec salade fermière ou caillette provençale à 14€, truite de l’Isle-sur-Sorgue à 18€ et joue de porc braisée à 19€. 20 minutes après nous, une dizaine de clients étaient installés dans le jardin les doigts de pied en éventail. Ils attendent. Nous attendons tous, c’est d’un long… Même avec les mini-gougères au fromage micro-ondées molles pour patienter. Restait à savoir si c’était bon. Oui avec le plat direct à la carte ravioli asperge et ricotta de Mauricette. Une qualité de gros raviolis ronds convenables, curieusement poêlés dessous. A 2€ le ravioli, elle a forcément tout mangé. 18€ et 14/20. J’ignorais encore que ces raviolis sauvaient la boutique d’un zéro. L’entrée de ma formule à 24€ est salade de chèvre chaud: attendue 50 minutes. Assiette (très) creuse! Fond de salade verte fraiche, crouton comme un pain suédois tartiné de tapenade avec bout de fromage vaguement passé au four avec deux ridicules antennes de spaghetti. Le fromage n’est pas le mauvais bougre mais le balsamique flingue, et le chaud fait ressortir le sel de la tapenade. Alors à peine le repas entamé, tu mâches sans faim, déjà blasé. 11/20 et 12€ à la carte. 16€ pour le plat du jour: lapin cuisson lente qu’il s’appelle selon la serveuse. Un bout de dodine du bestiau reconstitué un peu farci, une rondelle épaisse lardée. A cœur, rien n’est cuit, et autour le lard est caoutchouteux. La courte sauce aide un peu. 4 grenailles au naturel sans assaisonnement, un flan de courgette convenable et des rondelles de carottes cuites dans un coulis d’agrume acide, immangeable. Laborieuse épure comme effet de style, on sent la sueur, loupé par absence de maitrise. 9/20.
Vu que le service est interminable, on lève le camp avant le café. Cuisinier « pas du métier », serveuse non plus, dépassée par l’enjeu. Aimable ou non, elle me facture les plats de mon menu « à la carte », c’est-à-dire 28€ au lieu de 24€. Si ça passe… Alors je moufte. Elle refait la note, me rembourse la différence de 4€. Elle stresse vu qu’elle est seule au service. Les clients attablés attendront. Un peu plus ou un peu moins…