Les Trois Coups restaurant Marseille – J’évite avec précaution le restaurant voisin qui annonce un filet de St-Pierre à 13,90€ comme plat du jour. Je préfère l’élu du jour, infiniment plus aguichant, y compris par la devanture. La terrasse prend de la place et un tas de clients s’y précipite l’appétit, juste après que midi sonne. On peut comprendre le succès, la cave à vins considérable de choix à piocher donne confiance, le serveur y met du sien, juste quand même que le sommelier déballe ses cartons pendant le service. Cuisine ouverte.
Chez Les Trois Coups, trois entrées, trois plats et trois desserts crayonnés à l’ardoise ce midi. La totale pour 20€, la formule 17€. Mon entrée est l’œuf parfait, mousseline de courgette, guanciale, roquette. Grosse préparation en amont, on ne sent pas tellement la courgette surdopée aux épices, bouts de cochon au couteau comme de gros lardons, œuf poudré de paprika ou dans le genre. C’est bon et le pain aide au plaisir. 15/20. Quand on propose du thon rouge, faut pas mollir du savoir-faire. Sinon, c’est comme faire la moitié du chemin et même beaucoup moins. Je m’attendais à tellement mieux après mon entrée: thon rouge mi-cuit, courgettes, poivrons, fumet. Une fine tranche de thon archi-cuit, disons 6/7 mm d’épais. N’importe quoi, trop fin, impossible à contrôler pour le cuisinier. Autant servir du thon en boite ou du thon blanc si c’est pour le flinguer de la sorte. Légumes rustiques taillés en longueur vaguement snackés, généreux de la portion. Au fond, une sauce sans tenue ni relief. Comme l’entrée, de la roquette posée dessus. 10/20. Le dessert est un dessert de cuisinier: « crostada de prune, chantilly » avec pâte sablée faite ici, prunes rouges confiturées, chantilly gourmande parsemée de crumble. Bien, 14/20. Mon verre de grenache blanc bio du Gard 11° « Agarrus » conseillé par le sommelier est facturé 6€, c’est pas donné. D’autant que le gaz carbonique pétille sur langue et que le flacon ne dépasse pas les 11€ d’après ce que j’ai vu. Vu la douce tarification du menu qui n’est vraiment pas loin de faire mon unanimité par sa volonté de travailler du produit frais et de bouter hors du frigo les Brake et consorts, on ne leur en veut pas.
Cuisine bistrotière intégralement basée sur une mise en place costaude. Comme un test frustrant pas fini, incomplet, un rendez-vous manqué qui n’a pas permis de prendre la mesure du potentiel. Ça commençait pourtant bien puisqu’on m’accorde la possibilité de manger à l’intérieur à côté de la collec’ de flacons mignons, les terrasses n’ayant jamais été ma tasse de thé pour déjeuner. C’était la fin de l’été: salle non dressée. Merci encore.
Les Trois Coups restaurant Marseille – J’évite avec précaution le restaurant voisin qui annonce un filet de St-Pierre à 13,90€ comme plat du jour. Je préfère l’élu du jour, infiniment plus aguichant, y compris par la devanture. La terrasse prend de la place et un tas de clients s’y précipite l’appétit, juste après que midi sonne. On peut comprendre le succès, la cave à vins considérable de choix à piocher donne confiance, le serveur y met du sien, juste quand même que le sommelier déballe ses cartons pendant le service. Cuisine ouverte.
Chez Les Trois Coups, trois entrées, trois plats et trois desserts crayonnés à l’ardoise ce midi. La totale pour 20€, la formule 17€. Mon entrée est l’œuf parfait, mousseline de courgette, guanciale, roquette. Grosse préparation en amont, on ne sent pas tellement la courgette surdopée aux épices, bouts de cochon au couteau comme de gros lardons, œuf poudré de paprika ou dans le genre. C’est bon et le pain aide au plaisir. 15/20. Quand on propose du thon rouge, faut pas mollir du savoir-faire. Sinon, c’est comme faire la moitié du chemin et même beaucoup moins. Je m’attendais à tellement mieux après mon entrée: thon rouge mi-cuit, courgettes, poivrons, fumet. Une fine tranche de thon archi-cuit, disons 6/7 mm d’épais. N’importe quoi, trop fin, impossible à contrôler pour le cuisinier. Autant servir du thon en boite ou du thon blanc si c’est pour le flinguer de la sorte. Légumes rustiques taillés en longueur vaguement snackés, généreux de la portion. Au fond, une sauce sans tenue ni relief. Comme l’entrée, de la roquette posée dessus. 10/20. Le dessert est un dessert de cuisinier: « crostada de prune, chantilly » avec pâte sablée faite ici, prunes rouges confiturées, chantilly gourmande parsemée de crumble. Bien, 14/20. Mon verre de grenache blanc bio du Gard 11° « Agarrus » conseillé par le sommelier est facturé 6€, c’est pas donné. D’autant que le gaz carbonique pétille sur langue et que le flacon ne dépasse pas les 11€ d’après ce que j’ai vu. Vu la douce tarification du menu qui n’est vraiment pas loin de faire mon unanimité par sa volonté de travailler du produit frais et de bouter hors du frigo les Brake et consorts, on ne leur en veut pas.
Cuisine bistrotière intégralement basée sur une mise en place costaude. Comme un test frustrant pas fini, incomplet, un rendez-vous manqué qui n’a pas permis de prendre la mesure du potentiel. Ça commençait pourtant bien puisqu’on m’accorde la possibilité de manger à l’intérieur à côté de la collec’ de flacons mignons, les terrasses n’ayant jamais été ma tasse de thé pour déjeuner. C’était la fin de l’été: salle non dressée. Merci encore.