Les Caprices de Marianne restaurant Marseille – Immersion dans une dimension inconnue de la restauration. 12 mètres carrés, aucun éclairage d’appoint (je croyais que c’était fermé), un petit comptoir brut de lambris, du matériel culinaire de particulier. Pour faire court, un peu comme la pièce mansardé d’un étudiant des beaux-arts des années 70 qu’on voyait dans les films de Truffaut, ou plutôt d’un littéraire puisque le sobriquet du croquignolet endroit évoque une pièce de théâtre d’Alfred de Musset. Les arguments culinaires sont « bio, local, de saison, végétarien, vegan, sans gluten ».

Tarifs plus qu’amicaux de la courte ardoise: 2 entrées, 2 plats, 2 desserts. Moi aussi je fais court: le velouté courge coco curry est micro-ondé dans un meug brûlant au toucher à cause du micro-onde, mais dedans c’est froid. Du coup, suffit d’attendre pour que le contenu se réchauffe un peu. Ça laisse le temps d’y vider la salière. 10/20 pour 6,5€. Mon tajine végétarien quinoa de plat est presque au même tarif que l’entrée: 7€. Mauvais, quasiment immangeable. Terrible. Pourtant, des légumes frais et notamment beaucoup de cubes de racines mais totalement exemptés de gras, qu’il soit de cuisson ou d’ajout en fin de parcours. Et les racines sans gras, ça vole bas. Le quinoa hospitalier et non salé (encore) me rappelle mon dernier passage à l’hôpital. Je cuisine infiniment mieux et je ne suis pas doué. D’évidence le cuisinier ne goute pas. Pas possible autrement. Et puis pourquoi faudrait-il souffrir quand on mange du végétarien? Ça existe le végétarien joyeux non? Moi j’en connais! Enfin bon: 7/20. On était trois dans la taule penchés sur nos plats, comme punis, quatre avec le jeune proprio affairé. Comme je me dis qu’on va me remarquer avec ma gamelle remplie de ce que je veux pas manger et que même si je voulais je pourrais pas, alors je me lève d’un coup, prétextant le fallacieux argument de l’heure avancée car houlàlà le boulot c’est le boulot. Au comptoir: pas de CB, pas de carte de visite, et la note sera rédigée à la main sur un facturier…

J’vous dis! Comme chez notre copain étudiant sous les toits de tout à l’heure! Bref! Boutique totalement déconnectée de la restauration commerciale et le plus important mes petits bulots mignons: c’est pas bon. Je vous assure qu’au frontispice du croquignolet établissement était pourtant explicitement indiqué « restaurant ».

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 1/5★ 0
Adresse
1 rue Lali
13009 MARSEILLE
Tél:
Mobile:06.95.88.22.36
Réseaux Sociaux :
Accueil:
13/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
10/20
Cadre:
12/20
Pain:
14,5/20
Café:pas pris
Thé:
Toilettes:
14,5/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : allez savoir!
Spécialités
  • pas la cuisine
Menus
  • Ardoise
Fermetures
    Plus…
    • Fermé samedi midi et dimanche
    • A emporter
    Sur place et...
    A emporter
    Livraison
    - Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 1/5★ 0
    Adresse
    1 rue Lali
    13009 MARSEILLE
    Tél:
    Mobile:06.95.88.22.36
    Réseaux Sociaux :
    Accueil:
    13/20
    Service:
    14/20
    Qualité/prix:
    10/20
    Cadre:
    12/20
    Pain:
    14,5/20
    Café:pas pris
    Thé:
    Toilettes:
    14,5/20
    Vin:
    Environnement:
    Aux fourneaux
    • Chef : allez savoir!
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    • pas la cuisine
    Menus
    • Ardoise
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      Plus…
      • Fermé samedi midi et dimanche
      • A emporter
      Sur place et...
      A emporter
      Livraison

      Les Caprices de Marianne restaurant Marseille – Immersion dans une dimension inconnue de la restauration. 12 mètres carrés, aucun éclairage d’appoint (je croyais que c’était fermé), un petit comptoir brut de lambris, du matériel culinaire de particulier. Pour faire court, un peu comme la pièce mansardé d’un étudiant des beaux-arts des années 70 qu’on voyait dans les films de Truffaut, ou plutôt d’un littéraire puisque le sobriquet du croquignolet endroit évoque une pièce de théâtre d’Alfred de Musset. Les arguments culinaires sont « bio, local, de saison, végétarien, vegan, sans gluten ».

      Tarifs plus qu’amicaux de la courte ardoise: 2 entrées, 2 plats, 2 desserts. Moi aussi je fais court: le velouté courge coco curry est micro-ondé dans un meug brûlant au toucher à cause du micro-onde, mais dedans c’est froid. Du coup, suffit d’attendre pour que le contenu se réchauffe un peu. Ça laisse le temps d’y vider la salière. 10/20 pour 6,5€. Mon tajine végétarien quinoa de plat est presque au même tarif que l’entrée: 7€. Mauvais, quasiment immangeable. Terrible. Pourtant, des légumes frais et notamment beaucoup de cubes de racines mais totalement exemptés de gras, qu’il soit de cuisson ou d’ajout en fin de parcours. Et les racines sans gras, ça vole bas. Le quinoa hospitalier et non salé (encore) me rappelle mon dernier passage à l’hôpital. Je cuisine infiniment mieux et je ne suis pas doué. D’évidence le cuisinier ne goute pas. Pas possible autrement. Et puis pourquoi faudrait-il souffrir quand on mange du végétarien? Ça existe le végétarien joyeux non? Moi j’en connais! Enfin bon: 7/20. On était trois dans la taule penchés sur nos plats, comme punis, quatre avec le jeune proprio affairé. Comme je me dis qu’on va me remarquer avec ma gamelle remplie de ce que je veux pas manger et que même si je voulais je pourrais pas, alors je me lève d’un coup, prétextant le fallacieux argument de l’heure avancée car houlàlà le boulot c’est le boulot. Au comptoir: pas de CB, pas de carte de visite, et la note sera rédigée à la main sur un facturier…

      J’vous dis! Comme chez notre copain étudiant sous les toits de tout à l’heure! Bref! Boutique totalement déconnectée de la restauration commerciale et le plus important mes petits bulots mignons: c’est pas bon. Je vous assure qu’au frontispice du croquignolet établissement était pourtant explicitement indiqué « restaurant ».