L’Entr’potes restaurant Hyères – Remarquez bien que la table d’Odile Gautier serait posée face à la mer du côté des Salins ou de Giens on irait aussi s’y réconforter la boite à ragout, ya pas de raison. Les restaurateurs sérieux font le job où que soit le terrain de jeu. Seulement voilà, en 2016 elle s’est posée dans un endroit non conseillé selon les critères savants des experts en marketing qui savent tant de choses. Ils se fourrent le doigt dans l’œuf mayo: quand c’est bon, fait maison et d’un joli rapport qualité-prix où que soit le gueuleton mignon, le connaisseur file s’y poser l’appétit une paire d’heures pour s’y ravaler le macaron.
Depuis le début, la philosophie bistrotière n’a pas varié d’un poil de pruneau: entrées dès 6€, salades, quelques pâtes (dont les al vongole), viandes de boucher choisies: tartare, entrecôte, carpaccio d’Angus frais, pièces du boucher, le haché de l’unique burger (lardé). Aussi andouillette 5A, calamars à l’armoricaine, filet de sole au beurre citronné, sole meunière, raie aux câpres, harengs pomme à l’huile, cuisses de grenouilles, blanquette de veau, aïoli… J’adore les poireaux vinaigrette! Ceux d’ici ont pour douce spécificité d’être recouverts d’œuf dur râpé sur le chapeau. L’initiative est heureuse: ainsi les servaient la grand-mère d’Odile. 14,5/20. Cette année encore, je craque pour les rognons de veau au Porto de Christian Choplin. Cuisson précise comme s’il était horloger suisse, sauf que ce récent septuagénaire au regard toujours malicieux est tourangeau de naissance. Ecrasée rustique de patates, les morceaux en ajoutent à la gourmandise. Sauce Porto au cordeau et curieusement, champignons trop salés. Confirmation à 14,5/20 pour 16,90€. Le mobilier et la décoration de brocante chinée par la patronne vont très bien au teint antique de Mauricette. Mille ans qu’elle ne s’était pas régalée d’un fritto misto. Spécialité souvent composée d’une friture maritime de seconde zone: poisson plancton, calamar bizarre, crevettes en miettes. Ici le crustacé est dodu et chaque morceau est bon de la croustille. Sauce tartare maison pour barboter en se léchant les doigts. 14,5/20. Très en excitation maritime, la dame au chapeau vert s’enfile ensuite des calamars en persillade nets et cuisinés avec doigté, persil et ail frais délicats, riz blanc. A la fin, Mauricette qui en avait plein les lunettes se redresse et annonce doigt en l’air telle une sentence: « c’est une référence! » 15/20 et 16,90€. On fera impasse sur les desserts, dont la tarte aux abricots et la belle salade de fruits frais vues table voisine.
Point de vue clientèle, les gens saluent en entrant, parfois venus de loin et qui aiment manger, quelques touristes avisés, des retraités habitués (ou pas), des travailleurs en pause-déjeuner et même des plaisanciers connaisseurs évadés des avanies du littoral. Il en reste peu des bistrots comme ça où la vie est belle et à peu de frais. On profite.
L’Entr’potes restaurant Hyères – Remarquez bien que la table d’Odile Gautier serait posée face à la mer du côté des Salins ou de Giens on irait aussi s’y réconforter la boite à ragout, ya pas de raison. Les restaurateurs sérieux font le job où que soit le terrain de jeu. Seulement voilà, en 2016 elle s’est posée dans un endroit non conseillé selon les critères savants des experts en marketing qui savent tant de choses. Ils se fourrent le doigt dans l’œuf mayo: quand c’est bon, fait maison et d’un joli rapport qualité-prix où que soit le gueuleton mignon, le connaisseur file s’y poser l’appétit une paire d’heures pour s’y ravaler le macaron.
Depuis le début, la philosophie bistrotière n’a pas varié d’un poil de pruneau: entrées dès 6€, salades, quelques pâtes (dont les al vongole), viandes de boucher choisies: tartare, entrecôte, carpaccio d’Angus frais, pièces du boucher, le haché de l’unique burger (lardé). Aussi andouillette 5A, calamars à l’armoricaine, filet de sole au beurre citronné, sole meunière, raie aux câpres, harengs pomme à l’huile, cuisses de grenouilles, blanquette de veau, aïoli… J’adore les poireaux vinaigrette! Ceux d’ici ont pour douce spécificité d’être recouverts d’œuf dur râpé sur le chapeau. L’initiative est heureuse: ainsi les servaient la grand-mère d’Odile. 14,5/20. Cette année encore, je craque pour les rognons de veau au Porto de Christian Choplin. Cuisson précise comme s’il était horloger suisse, sauf que ce récent septuagénaire au regard toujours malicieux est tourangeau de naissance. Ecrasée rustique de patates, les morceaux en ajoutent à la gourmandise. Sauce Porto au cordeau et curieusement, champignons trop salés. Confirmation à 14,5/20 pour 16,90€. Le mobilier et la décoration de brocante chinée par la patronne vont très bien au teint antique de Mauricette. Mille ans qu’elle ne s’était pas régalée d’un fritto misto. Spécialité souvent composée d’une friture maritime de seconde zone: poisson plancton, calamar bizarre, crevettes en miettes. Ici le crustacé est dodu et chaque morceau est bon de la croustille. Sauce tartare maison pour barboter en se léchant les doigts. 14,5/20. Très en excitation maritime, la dame au chapeau vert s’enfile ensuite des calamars en persillade nets et cuisinés avec doigté, persil et ail frais délicats, riz blanc. A la fin, Mauricette qui en avait plein les lunettes se redresse et annonce doigt en l’air telle une sentence: « c’est une référence! » 15/20 et 16,90€. On fera impasse sur les desserts, dont la tarte aux abricots et la belle salade de fruits frais vues table voisine.
Point de vue clientèle, les gens saluent en entrant, parfois venus de loin et qui aiment manger, quelques touristes avisés, des retraités habitués (ou pas), des travailleurs en pause-déjeuner et même des plaisanciers connaisseurs évadés des avanies du littoral. Il en reste peu des bistrots comme ça où la vie est belle et à peu de frais. On profite.