Le Figaro restaurant Marseille – Tout est fait pour vous mettre en confiance, façade de bistroquet anodin pour clientèle initiée, décor extra d’intimité qui rappelle le passé, terrasse à laquelle on ne s’attend pas. Après, tout va très vite. Accueil viril qui s’en tient au minimum syndical. Fi de suspens: tarifs indécents vu le niveau de cuisine vécu. Autrement dit, le rapport qualité-prix cher à notre méthode éprouvée est mauvais.

Ce midi de semaine, 3 suggestions de 18€ à 36€ en passant par un pavé de saumon à 28€ (boum) et l’habituel menu-carte à 39€ avec 4 entrées 18/19€, 4 plats 28/29€ et 4 desserts 9€. Sans compter les suppléments de 2€ pour certaines entrées et plats à ajouter au 39€ de base. Bref! Pour mise en bouche, on m’amène une cuillère à café de tapenade. Puis l’entrée que j’ai fantasmé carbonara de seiches. Boulotté ce truc une fois su Martigues, c’était du balèze. Ici une assiette plate qui déborde de crème flotteuse avec des lamelles fines comme des linguines caoutchouteuses, guanciale cru, pluie de ciboulette et un mini « poivron goutte » rouge. Ça ne vole pas haut pour 18€ à la carte: 11/20. Un peu mieux avec l’agneau confit à l’oriental. Roulade aguichante à la mirette, sauce épaisse, pois chiche froids, une rondelle de courgette cuite à l’eau, deux bouts de carotte, morceaux de topinambours non pelés réchauffés caoutchouteux eux aussi. Finition cosmétique de l’assiette avec des herbes et tout le tintouin, faire croire à une spontanéité du dressage. Raté puisque 12/20 et 28€ à la carte! 28 balles! Vlan dans le potiron! Espoir perdu avec le baba rhubarbe et fruits rouges. Un baba individuel dans un peu de sirop (tant mieux) hyper sucré. La mousse planque une grosse mûre, dessus une framboise coupée en deux avec une fleur aussi pour faire joli. Rhubarbe aux abonnés absents. 9€ à la carte: 12/20. Le pain? Une baguette entière à découper soi-même. En bon petit-fils de paysan qui grattait la terre, j’aime bien ça, ça me rappelle le casse-croute de 8h et les ouvriers en sueur qui trinquaient au rouge en piochant la charcuterie étalée sur la table en bois.

Bref! Larguer 39€ dans un menu n’est pas tellement un problème quand on se régale. Cuisine au coeff de pizzeria: le rapport qualité-prix que je vous dis! Notons qu’une fois encore, le guide publicitaire Gault et Millau fait promotion de l’établissement dans ces pages comme s’il y avait mangé: ce guide en perdition ne peut pas mieux prendre les gens pour des imbéciles.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 1/5★ Ψ
Adresse
20 avenue de Bois Luzy
13012 MARSEILLE
Tél:
Mobile:06.07.67.27.97 et 06.23.94.86.31
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14,5/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
10/20
Cadre:
15/20
Pain:
14,5/20
Café:pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Christophe Scali et Sébastien Mille selon TheFork
Spécialités
  • terrasse cachée
Menus
  • Menu-carte avec suppléments 39€
  • Suggestions
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison
- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 1/5★ Ψ
Adresse
20 avenue de Bois Luzy
13012 MARSEILLE
Tél:
Mobile:06.07.67.27.97 et 06.23.94.86.31
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14,5/20
Service:
14/20
Qualité/prix:
10/20
Cadre:
15/20
Pain:
14,5/20
Café:pas pris
Thé:
Toilettes:
15/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Christophe Scali et Sébastien Mille selon TheFork
Spécialités
  • terrasse cachée
Menus
  • Menu-carte avec suppléments 39€
  • Suggestions
Fermetures
  • Fermeture se renseigner
Plus…
  • Terrasse
Sur place et...
A emporter
Livraison

Le Figaro restaurant Marseille – Tout est fait pour vous mettre en confiance, façade de bistroquet anodin pour clientèle initiée, décor extra d’intimité qui rappelle le passé, terrasse à laquelle on ne s’attend pas. Après, tout va très vite. Accueil viril qui s’en tient au minimum syndical. Fi de suspens: tarifs indécents vu le niveau de cuisine vécu. Autrement dit, le rapport qualité-prix cher à notre méthode éprouvée est mauvais.

Ce midi de semaine, 3 suggestions de 18€ à 36€ en passant par un pavé de saumon à 28€ (boum) et l’habituel menu-carte à 39€ avec 4 entrées 18/19€, 4 plats 28/29€ et 4 desserts 9€. Sans compter les suppléments de 2€ pour certaines entrées et plats à ajouter au 39€ de base. Bref! Pour mise en bouche, on m’amène une cuillère à café de tapenade. Puis l’entrée que j’ai fantasmé carbonara de seiches. Boulotté ce truc une fois su Martigues, c’était du balèze. Ici une assiette plate qui déborde de crème flotteuse avec des lamelles fines comme des linguines caoutchouteuses, guanciale cru, pluie de ciboulette et un mini « poivron goutte » rouge. Ça ne vole pas haut pour 18€ à la carte: 11/20. Un peu mieux avec l’agneau confit à l’oriental. Roulade aguichante à la mirette, sauce épaisse, pois chiche froids, une rondelle de courgette cuite à l’eau, deux bouts de carotte, morceaux de topinambours non pelés réchauffés caoutchouteux eux aussi. Finition cosmétique de l’assiette avec des herbes et tout le tintouin, faire croire à une spontanéité du dressage. Raté puisque 12/20 et 28€ à la carte! 28 balles! Vlan dans le potiron! Espoir perdu avec le baba rhubarbe et fruits rouges. Un baba individuel dans un peu de sirop (tant mieux) hyper sucré. La mousse planque une grosse mûre, dessus une framboise coupée en deux avec une fleur aussi pour faire joli. Rhubarbe aux abonnés absents. 9€ à la carte: 12/20. Le pain? Une baguette entière à découper soi-même. En bon petit-fils de paysan qui grattait la terre, j’aime bien ça, ça me rappelle le casse-croute de 8h et les ouvriers en sueur qui trinquaient au rouge en piochant la charcuterie étalée sur la table en bois.

Bref! Larguer 39€ dans un menu n’est pas tellement un problème quand on se régale. Cuisine au coeff de pizzeria: le rapport qualité-prix que je vous dis! Notons qu’une fois encore, le guide publicitaire Gault et Millau fait promotion de l’établissement dans ces pages comme s’il y avait mangé: ce guide en perdition ne peut pas mieux prendre les gens pour des imbéciles.