Le Factory restaurant La Farlède – Anciennement Auberge de la Pierre Blanche réputée du coureur de restaurant du dimanche, voilà longtemps. C’est devenu mieux. Malgré un décorum soigné et rare presque tropézien, la maison n’a l’ambition que de brasserie. Le service est formidable et cadré, le client n’attend pas. La carte récite malheureusement du commun qu’on voit partout: planche de charcuterie, carpaccio, salade César, tartares, tataki de thon, pavé de saumon, entrecôte, souris d’agneau, linguines et un risotto car si tu n’as pas un risotto dans une brasserie, t’as loupé ta vie. Et des pizzas aussi. Bref! Tarifs réfléchis calibrés entre 13€ et 18,5€ sauf le plat du jour à 11,9€. Va t’exciter le cornichon avec ça! Encore que la générosité du veau à la milanaise vaut le détour! Inquiétant: une centaine de clients ce midi et ce plat m’arrive en 3 minutes! Superman en cuisine! L’escalope est tiède, grande comme l’assiette, grande elle aussi. Chair du bestiau terne et blanche, sans saveur, éteinte. La panure n’a pas le goût de parmesan qu’elle est supposée contenir, mais l’assiette est bien décorée, sans basilic mais avec citron, cebette et un poivron piquillos.
Même si une véritable milanaise se sert sans pâtes en Italie, les linguines al dente tiennent la route, dessus le coulis de tomate brut de décoffrage qui les recouvre, moins. Passons, je suis long: 16€ et 11/20 pour cette milanaise d’évidence réchauffée, de ces nouvelles organisations de cuisine optimisées. Notez toutefois qu’on trouve des milanaises infiniment moins aguichantes et fines comme du papier à cigarette souvent tarifées à prix supérieurs.
J’en remets une couche sur la qualité du service, aimable malgré le succès visible. Ça sort vite, c’est propre, on peut s’y garer le véhicule, la terrasse est agréable, mais la cuisine est commune avec ses tics esthétiques cosmétiques, assiettes qui se veulent dans l’air du temps en répondant à l’absence de curiosité de la clientèle qui se précipite ici. Mais pas de panique: la direction n’a pas à rougir grâce aux tarifs bien pensés. Carte des vins qui s’évertue à être nationale en mixant grosse cavalerie et domaines discrets. Si ça vous dit pourquoi pas, mais pas de quoi se dévisser l’échalote.
Le Factory restaurant La Farlède – Anciennement Auberge de la Pierre Blanche réputée du coureur de restaurant du dimanche, voilà longtemps. C’est devenu mieux. Malgré un décorum soigné et rare presque tropézien, la maison n’a l’ambition que de brasserie. Le service est formidable et cadré, le client n’attend pas. La carte récite malheureusement du commun qu’on voit partout: planche de charcuterie, carpaccio, salade César, tartares, tataki de thon, pavé de saumon, entrecôte, souris d’agneau, linguines et un risotto car si tu n’as pas un risotto dans une brasserie, t’as loupé ta vie. Et des pizzas aussi. Bref! Tarifs réfléchis calibrés entre 13€ et 18,5€ sauf le plat du jour à 11,9€. Va t’exciter le cornichon avec ça! Encore que la générosité du veau à la milanaise vaut le détour! Inquiétant: une centaine de clients ce midi et ce plat m’arrive en 3 minutes! Superman en cuisine! L’escalope est tiède, grande comme l’assiette, grande elle aussi. Chair du bestiau terne et blanche, sans saveur, éteinte. La panure n’a pas le goût de parmesan qu’elle est supposée contenir, mais l’assiette est bien décorée, sans basilic mais avec citron, cebette et un poivron piquillos.
Même si une véritable milanaise se sert sans pâtes en Italie, les linguines al dente tiennent la route, dessus le coulis de tomate brut de décoffrage qui les recouvre, moins. Passons, je suis long: 16€ et 11/20 pour cette milanaise d’évidence réchauffée, de ces nouvelles organisations de cuisine optimisées. Notez toutefois qu’on trouve des milanaises infiniment moins aguichantes et fines comme du papier à cigarette souvent tarifées à prix supérieurs.
J’en remets une couche sur la qualité du service, aimable malgré le succès visible. Ça sort vite, c’est propre, on peut s’y garer le véhicule, la terrasse est agréable, mais la cuisine est commune avec ses tics esthétiques cosmétiques, assiettes qui se veulent dans l’air du temps en répondant à l’absence de curiosité de la clientèle qui se précipite ici. Mais pas de panique: la direction n’a pas à rougir grâce aux tarifs bien pensés. Carte des vins qui s’évertue à être nationale en mixant grosse cavalerie et domaines discrets. Si ça vous dit pourquoi pas, mais pas de quoi se dévisser l’échalote.