L’Auberge des Régions restaurant à La Valette-du-Var – La vérité, c’est que de dehors le restaurant de Carole et Philippe Maza n’est pas le plus beau des restaurants. Si vous voulez de belles photos de vitrines maquillées comme des camions, allez sur Instagram. Leur établissement proche du strict centre-ville n’est d’ailleurs pas uniquement un restaurant. Une affaire de famille (le fiston est de la partie), un lieu de vie avec un bar avec télé où l’on cause du RCT. Et dans la pièce à côté, une épicerie de qualité avec possibilité de manger.
Un esprit bistrotier façon guinguette sans prise de tête, pas de la gnognote pour bobos neurasthéniques dans les assiettes Paulette! Effort considérable du couple: on y boulotte des produits français direct producteurs! Oui môssieur, oui madame! Production basque de Pierre Oteiza, charcuteries du Cantal (boucherie Bornes), cassoulet de Castelnaudary, gardianne de taureau et riz de Camargue (Canavere), foie gras et magret d’éleveur du Gers, fromages d’un peu partout, viande bovine de race Salers (Cantal), carte des vins dans la lignée des curiosités. Alors planqué derrière de tels produits, la cuisine déroule une prestation minimaliste, accompagnements simples et cuissons justes. Au milieu d’une carte des propositions un poil bric-à-brac (à repenser), la carnassière Mauricette pioche un onglet de Salers. Pas de cosmétique modeuse, une assiette bistrot qui joue son va-tout direct aux mirettes sans salamalecs avec des frites fraiches épluchées et taillées ici. Délicieuse viande à déguster saignante, qui a pris son temps pour grandir dans le pré, au gout d’herbe. Ça vous changera des balivernes des franchises à viandes qui vous font boulotter des vessies pour des lanternes. Dodue portion: 14,5/20 et 23€. Du cuisiné pour le plat du jour, un couscous royal de cuisinier. Merguez, poulet de qualité (rare dans un couscous), épaisse mais trop cuite tranche de gigot d’agneau, semoule agréable qui se détache, jus net et parfumé, légumes frais. 14/20 et 15€. Service alternant du couple Maza, entre salle de restaurant et bar.
Mignonne adresse en simplicité dopée de saine humanité et visiblement adoptée par des jeunes, des vieux, des entre les deux, tous à se caler la carlingue. Alors arrêtons de nous plaindre de la médiocrité ambiante! Elle éteint le désir! Voici l’occasion de le rallumer! Et c’est sûrement meilleur que vos gélules! Ici le magret du Gers pèse 490 grammes, la côte de bœuf a des couleurs et les deux ont le gout de ce qu’ils sont. L’Auberge des Régions? Bonne maison qui fait du bon.
L’Auberge des Régions restaurant à La Valette-du-Var – La vérité, c’est que de dehors le restaurant de Carole et Philippe Maza n’est pas le plus beau des restaurants. Si vous voulez de belles photos de vitrines maquillées comme des camions, allez sur Instagram. Leur établissement proche du strict centre-ville n’est d’ailleurs pas uniquement un restaurant. Une affaire de famille (le fiston est de la partie), un lieu de vie avec un bar avec télé où l’on cause du RCT. Et dans la pièce à côté, une épicerie de qualité avec possibilité de manger.
Un esprit bistrotier façon guinguette sans prise de tête, pas de la gnognote pour bobos neurasthéniques dans les assiettes Paulette! Effort considérable du couple: on y boulotte des produits français direct producteurs! Oui môssieur, oui madame! Production basque de Pierre Oteiza, charcuteries du Cantal (boucherie Bornes), cassoulet de Castelnaudary, gardianne de taureau et riz de Camargue (Canavere), foie gras et magret d’éleveur du Gers, fromages d’un peu partout, viande bovine de race Salers (Cantal), carte des vins dans la lignée des curiosités. Alors planqué derrière de tels produits, la cuisine déroule une prestation minimaliste, accompagnements simples et cuissons justes. Au milieu d’une carte des propositions un poil bric-à-brac (à repenser), la carnassière Mauricette pioche un onglet de Salers. Pas de cosmétique modeuse, une assiette bistrot qui joue son va-tout direct aux mirettes sans salamalecs avec des frites fraiches épluchées et taillées ici. Délicieuse viande à déguster saignante, qui a pris son temps pour grandir dans le pré, au gout d’herbe. Ça vous changera des balivernes des franchises à viandes qui vous font boulotter des vessies pour des lanternes. Dodue portion: 14,5/20 et 23€. Du cuisiné pour le plat du jour, un couscous royal de cuisinier. Merguez, poulet de qualité (rare dans un couscous), épaisse mais trop cuite tranche de gigot d’agneau, semoule agréable qui se détache, jus net et parfumé, légumes frais. 14/20 et 15€. Service alternant du couple Maza, entre salle de restaurant et bar.
Mignonne adresse en simplicité dopée de saine humanité et visiblement adoptée par des jeunes, des vieux, des entre les deux, tous à se caler la carlingue. Alors arrêtons de nous plaindre de la médiocrité ambiante! Elle éteint le désir! Voici l’occasion de le rallumer! Et c’est sûrement meilleur que vos gélules! Ici le magret du Gers pèse 490 grammes, la côte de bœuf a des couleurs et les deux ont le gout de ce qu’ils sont. L’Auberge des Régions? Bonne maison qui fait du bon.