La Véranda restaurant Caumont-sur-Durance – La seule boutique ouverte à l’heure où j’y suis tombé. Pas de pot pour tout le monde, eux et moi. Pas sûr que j’y serais entré si j’avais eu le choix. Une terrasse sur la place, un bar total avec piliers qui tanguent avec le roulis, Ricard au mètre 15€, NRJ Hits à la télé, bières pressions ou bouteilles, babyfoot. La dame déroule aimablement, je l’ai senti étonnée de ma dégaine de parisien en goguette. Le monsieur lui, j’ai bien pigé qu’il me supposait inspecteur URSSAF ou de l’hygiène, il n’était pas tranquille. Moi non plus: j’aime pas qu’on me regarde dans le dos quand je mange.
Garé au parking voisin, j’arrive côté opposé à la rue et ne vois pas les prix sur l’ardoise de ce qu’on y mange. On m’annonce oralement un magret à 17€. Non merci. J’ai forcément dit oui au menu du jour avec, assiette de charcuterie. De la basse qualité prétranchée en sachet avec chorizo, saucisson, coppa et un jambon cru lui, un peu au-dessus. Le pain est bien, c’est toujours ça de pris. 8/20. La brochette de bœuf généreuse est amenée avec du blé bouilli. Pas salé, hospitalier au sens de plat d’hôpital pour régime forcé C’est quand même insensé cette fainéantise à l’ouvrage quand on ne propose qu’un seul plat à manger. Un peu de gras et de sel pour faire croire qu’on aime le travail soigné et faire plaisir à l’affamé n’est pourtant pas compliqué. Comme pour sauver le désastre mais non prévu dans l’énoncé de la serveuse, une sauce crémeuse gélifiée aux champignons de Paris tente de faire lubrifiant. Pour la viande: 11/20. J’évite la possibilité de desserts pour assiette de fromage. Quelques feuilles de salades badigeonnées de vinaigre balsamique (pouah), une tranchette de Caprice des Dieux, et des bâtonnets de Gouda rose fluo, peut-être à la tomate, allez savoir. Comment peut-on fourguer une assiette de la sorte au cœur d’un terroir aussi riche? 7/20. J’ai parié intérieurement que ce menu dont j’ignorais le prix valait 12€ ou 13€. Il est vendu 16€, ce qui n’est pas considérable non plus, encore que: ça dépend ce qu’il y a dedans.
Bon allez, j’arrête de charger la mule. Un bar avant tout, où l’on mange très accessoirement. Pour une bière, un pastis, pour parler chasse avé les collègueux, faire un baby-foot ou fumer une clope en terrasse devant un petit noir.
La Véranda restaurant Caumont-sur-Durance – La seule boutique ouverte à l’heure où j’y suis tombé. Pas de pot pour tout le monde, eux et moi. Pas sûr que j’y serais entré si j’avais eu le choix. Une terrasse sur la place, un bar total avec piliers qui tanguent avec le roulis, Ricard au mètre 15€, NRJ Hits à la télé, bières pressions ou bouteilles, babyfoot. La dame déroule aimablement, je l’ai senti étonnée de ma dégaine de parisien en goguette. Le monsieur lui, j’ai bien pigé qu’il me supposait inspecteur URSSAF ou de l’hygiène, il n’était pas tranquille. Moi non plus: j’aime pas qu’on me regarde dans le dos quand je mange.
Garé au parking voisin, j’arrive côté opposé à la rue et ne vois pas les prix sur l’ardoise de ce qu’on y mange. On m’annonce oralement un magret à 17€. Non merci. J’ai forcément dit oui au menu du jour avec, assiette de charcuterie. De la basse qualité prétranchée en sachet avec chorizo, saucisson, coppa et un jambon cru lui, un peu au-dessus. Le pain est bien, c’est toujours ça de pris. 8/20. La brochette de bœuf généreuse est amenée avec du blé bouilli. Pas salé, hospitalier au sens de plat d’hôpital pour régime forcé C’est quand même insensé cette fainéantise à l’ouvrage quand on ne propose qu’un seul plat à manger. Un peu de gras et de sel pour faire croire qu’on aime le travail soigné et faire plaisir à l’affamé n’est pourtant pas compliqué. Comme pour sauver le désastre mais non prévu dans l’énoncé de la serveuse, une sauce crémeuse gélifiée aux champignons de Paris tente de faire lubrifiant. Pour la viande: 11/20. J’évite la possibilité de desserts pour assiette de fromage. Quelques feuilles de salades badigeonnées de vinaigre balsamique (pouah), une tranchette de Caprice des Dieux, et des bâtonnets de Gouda rose fluo, peut-être à la tomate, allez savoir. Comment peut-on fourguer une assiette de la sorte au cœur d’un terroir aussi riche? 7/20. J’ai parié intérieurement que ce menu dont j’ignorais le prix valait 12€ ou 13€. Il est vendu 16€, ce qui n’est pas considérable non plus, encore que: ça dépend ce qu’il y a dedans.
Bon allez, j’arrête de charger la mule. Un bar avant tout, où l’on mange très accessoirement. Pour une bière, un pastis, pour parler chasse avé les collègueux, faire un baby-foot ou fumer une clope en terrasse devant un petit noir.