La Cuccina restaurant Gémenos – Dès l’arrivée, la question du lieu arrive: où les clients garent-ils leurs véhicules? Le finaud répondra que les clients de la maison bleue viennent à pieds et ceux qui mangent là ont jeté la clé… de la bagnole. Si bagnole quand même, c’est débrouille et compagnie. Le fou mes petits lapins, c’est que dedans c’est plein, bondé comme le marché de Saint-Tropez un 15 août. de 2, des tables de 12, des tables de tout.
Cuisine ouverte avec lampes infrarouges pour tenir au chaud les plats au passe (bravo), derrière un binôme polyvalent cuisine/pizza mouline dur. Le père du chef accueille au tiroir-caisse et aussi, un efficace duo de serveur masculin-féminin aux nerfs solides. Chacun garde d’évidence la sérénité nécessaire malgré les décibels qui épuisent, les clients pressés de retourner au boulot mais qui ne veulent rien sacrifier à la qualité du repas, on est 14 et il nous faudrait 14 notes siouplé… Pas simple car la cuisine d’ici n’est pas une cuisine de seconde zone même si la boutique est posée dans la zone du Douard. Bref! Sinon la vingtaine de pizzas de 12€ à 19€ (elles ont l’air bonnes), une formule midi à 17€ épuisée à mon heure d’arrivée: filet mignon, écrasé de butternut aux noisettes… Sinon la carte avec 3 salades à 18/20€, 4 pâtes 19/25€, 3 plats maritimes 23/27€, 4 de la terre 21/27€ et dans l’exercice obligé 3 burgers 18/21€. Pour tout dire, les tarifs ne sont pas vraiment donnés mais vu la quantité de restaurants que se paluche mon organisme depuis si longtemps, j’ai appris à me méfier des apparences comme de moi-même, le prix ne veut rien dire, tout dépend de ce qu’il ya dedans Gaétan. J’opte pour les linguine à la crème de truffe avec jambon blanc italien top niveau, Burrata entière, lamelles de Parmesan pas radines. Cuisson des pâtes idéales, miettes de truffe qui feintent l’œil mais la crème de truffe est délicatement dosée pour éviter la caricature. 15/20 pour 20€.
Alors ça n’a l’air de rien comme ça, mais je vous rappelle que je déjeune dans un restaurant de zone où les travailleurs du coin ont bien pigé que c’était bon et que malgré les tarifs plus élevés que la moyenne du genre « repas de midi », le rapport qualité-prix est très convenable. Grâce à un jeune patron-cuisinier visiblement angoissé qui m’exprimera sans retenue son anxiété peut-être feinte due à son métier, c’est dur, c’est compliqué, je ne m’en sors pas, comme si quelqu’un l’obligeait à tenir un restaurant, comme une angoisse d’ex-salarié non assumé. Alors que sa turne est remplie de clients visiblement ravis. J’ai toutefois appris que le jeune avait pratiqué de belles maisons, rien d’étonnant vu l’évidente exigence de ses assiettes. Faudra juste que ses nerfs ne dérapent pas car sa cuisine quant à elle tient bien la route.
La Cuccina restaurant Gémenos – Dès l’arrivée, la question du lieu arrive: où les clients garent-ils leurs véhicules? Le finaud répondra que les clients de la maison bleue viennent à pieds et ceux qui mangent là ont jeté la clé… de la bagnole. Si bagnole quand même, c’est débrouille et compagnie. Le fou mes petits lapins, c’est que dedans c’est plein, bondé comme le marché de Saint-Tropez un 15 août. de 2, des tables de 12, des tables de tout.
Cuisine ouverte avec lampes infrarouges pour tenir au chaud les plats au passe (bravo), derrière un binôme polyvalent cuisine/pizza mouline dur. Le père du chef accueille au tiroir-caisse et aussi, un efficace duo de serveur masculin-féminin aux nerfs solides. Chacun garde d’évidence la sérénité nécessaire malgré les décibels qui épuisent, les clients pressés de retourner au boulot mais qui ne veulent rien sacrifier à la qualité du repas, on est 14 et il nous faudrait 14 notes siouplé… Pas simple car la cuisine d’ici n’est pas une cuisine de seconde zone même si la boutique est posée dans la zone du Douard. Bref! Sinon la vingtaine de pizzas de 12€ à 19€ (elles ont l’air bonnes), une formule midi à 17€ épuisée à mon heure d’arrivée: filet mignon, écrasé de butternut aux noisettes… Sinon la carte avec 3 salades à 18/20€, 4 pâtes 19/25€, 3 plats maritimes 23/27€, 4 de la terre 21/27€ et dans l’exercice obligé 3 burgers 18/21€. Pour tout dire, les tarifs ne sont pas vraiment donnés mais vu la quantité de restaurants que se paluche mon organisme depuis si longtemps, j’ai appris à me méfier des apparences comme de moi-même, le prix ne veut rien dire, tout dépend de ce qu’il ya dedans Gaétan. J’opte pour les linguine à la crème de truffe avec jambon blanc italien top niveau, Burrata entière, lamelles de Parmesan pas radines. Cuisson des pâtes idéales, miettes de truffe qui feintent l’œil mais la crème de truffe est délicatement dosée pour éviter la caricature. 15/20 pour 20€.
Alors ça n’a l’air de rien comme ça, mais je vous rappelle que je déjeune dans un restaurant de zone où les travailleurs du coin ont bien pigé que c’était bon et que malgré les tarifs plus élevés que la moyenne du genre « repas de midi », le rapport qualité-prix est très convenable. Grâce à un jeune patron-cuisinier visiblement angoissé qui m’exprimera sans retenue son anxiété peut-être feinte due à son métier, c’est dur, c’est compliqué, je ne m’en sors pas, comme si quelqu’un l’obligeait à tenir un restaurant, comme une angoisse d’ex-salarié non assumé. Alors que sa turne est remplie de clients visiblement ravis. J’ai toutefois appris que le jeune avait pratiqué de belles maisons, rien d’étonnant vu l’évidente exigence de ses assiettes. Faudra juste que ses nerfs ne dérapent pas car sa cuisine quant à elle tient bien la route.