Ici & Maintenant restaurant Charleval – J’aime beaucoup ce village d’apparence sage à l’écart des grands axes, la droiture des murs, le pavage net des rues, ses angles droits et ceux qui le sont moins. Et puis ce bistrot où l’on boit, où l’on mange: de l’humanité s’en dégage. Enjouée et impliquée, la serveuse y est pour beaucoup. Ça ne trompe pas: des habitués jeune ou vieux ou entre les deux s’y sentent bien, ça saute aux sourcils comme les narines au milieu de la figure. On remarque vite le logo « fait maison ».

Il n’est pas légalement une annonce qu’on doit faire à la légère: le logo affiché ici à la carte est le seul valable dans le bric-à-brac législatif! Ce logo est le seul qui vaille, tout le reste est blabla! A la carte, tarifs pas donnés pour des banalités mais je me dis que le « fait maison » se paye. 5 entrées à 13,5€ et 14,5€: salade César, carpaccio de bœuf, chèvre chaud… 5 plats de 14€ à 17€: entrecôte, tartare, camembert pané… 5 burgers à 15€ sauf le double vendu 18€. Proposition augmentée d’une ardoise avec des accras à 10€, des ailes de poulet au même prix, deux hamburgers supplémentaires à 16€ comme si y en avait pas assez à la carte. US GO HOME. Beaucoup de friture dans l’inventaire. Enfin bon. J’ai cherché un bon moment dans le tas de choses une idée qui laisserait une chance pour un bilan positif. Tout est « fait maison »? La serveuse m’avoue… que non! Embêtant vu la promesse écrite. Et le « fish & chips »? Il est maison? « Non mais il est très bon! ». En même temps, elle va pas dire « non m’sieur, il est nul ». Voyez? Enfin bon. M’arrive ce fameux fish & chips. Du décongelé donc, passé à la friteuse. Poisson dur pas bon, pas fini. Comme de la morue en moins salé. Pas bonnes non plus les frites fraiches avec peau achetées en sachet toutes prêtes, avec des reflets verts. A propos de vert, les haricots verts avachis: conserve travaillée à l’ail. Pas fini non plus. Sauce tartare bricolée… 14€ pour 8/20. Je ne prenais pas de dessert on filait sur un indiscutable « zéro ». Sauf le nougat glacé, les desserts seraient tous « faits maison ». « Chat échaudé craint la baliverne » comme dit le proverbe. Le baba au Rhum semble fait ici, en tous cas le biscuit. Sirop infiniment trop sucré, faut taper dans la Chantilly pour se désaltérer, c’est vous dire le glucose.

Et boire un grand verre d’eau après pour se redésaltérer, c’est vous dire si j’ai soif. 12/20 et 6,5€. Ambiance de bar doublée d’une brasserie à potentiel, faudrait juste éviter de prendre le client pour un dindon avec cette histoire de « fait maison » intégral. Inutile dans ces tristes conditions de sortir des grands axes et de prendre la contre-allée, comme dit le poète.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 1.5/5★ ½
Adresse
18 avenue Gaston Roux
13350 CHARLEVAL
Tél:04.88.05.65.45
Réseaux Sociaux :
Accueil:
15/20
Service:
14,5/20
Qualité/prix:
11/20
Cadre:
15/20
Pain:
15/20
Café:1,5€ pas pris
Thé:
Toilettes:
15,5/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
    Spécialités
    • "fait maison" pas fait maison
    Menus
    • Carte et suggestions
    • Enfant 8€
    Fermetures
    • Fermeture se renseigner
    Plus…
    • Bar
    • Terrasse
    Sur place et...
    A emporter
    Livraison
    - Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 1.5/5★ ½
    Adresse
    18 avenue Gaston Roux
    13350 CHARLEVAL
    Tél:04.88.05.65.45
    Réseaux Sociaux :
    Accueil:
    15/20
    Service:
    14,5/20
    Qualité/prix:
    11/20
    Cadre:
    15/20
    Pain:
    15/20
    Café:1,5€ pas pris
    Thé:
    Toilettes:
    15,5/20
    Vin:
    Environnement:
    Aux fourneaux
      Spécialités
      • "fait maison" pas fait maison
      Menus
      • Carte et suggestions
      • Enfant 8€
      Fermetures
      • Fermeture se renseigner
      Plus…
      • Bar
      • Terrasse
      Sur place et...
      A emporter
      Livraison

      Ici & Maintenant restaurant Charleval – J’aime beaucoup ce village d’apparence sage à l’écart des grands axes, la droiture des murs, le pavage net des rues, ses angles droits et ceux qui le sont moins. Et puis ce bistrot où l’on boit, où l’on mange: de l’humanité s’en dégage. Enjouée et impliquée, la serveuse y est pour beaucoup. Ça ne trompe pas: des habitués jeune ou vieux ou entre les deux s’y sentent bien, ça saute aux sourcils comme les narines au milieu de la figure. On remarque vite le logo « fait maison ».

      Il n’est pas légalement une annonce qu’on doit faire à la légère: le logo affiché ici à la carte est le seul valable dans le bric-à-brac législatif! Ce logo est le seul qui vaille, tout le reste est blabla! A la carte, tarifs pas donnés pour des banalités mais je me dis que le « fait maison » se paye. 5 entrées à 13,5€ et 14,5€: salade César, carpaccio de bœuf, chèvre chaud… 5 plats de 14€ à 17€: entrecôte, tartare, camembert pané… 5 burgers à 15€ sauf le double vendu 18€. Proposition augmentée d’une ardoise avec des accras à 10€, des ailes de poulet au même prix, deux hamburgers supplémentaires à 16€ comme si y en avait pas assez à la carte. US GO HOME. Beaucoup de friture dans l’inventaire. Enfin bon. J’ai cherché un bon moment dans le tas de choses une idée qui laisserait une chance pour un bilan positif. Tout est « fait maison »? La serveuse m’avoue… que non! Embêtant vu la promesse écrite. Et le « fish & chips »? Il est maison? « Non mais il est très bon! ». En même temps, elle va pas dire « non m’sieur, il est nul ». Voyez? Enfin bon. M’arrive ce fameux fish & chips. Du décongelé donc, passé à la friteuse. Poisson dur pas bon, pas fini. Comme de la morue en moins salé. Pas bonnes non plus les frites fraiches avec peau achetées en sachet toutes prêtes, avec des reflets verts. A propos de vert, les haricots verts avachis: conserve travaillée à l’ail. Pas fini non plus. Sauce tartare bricolée… 14€ pour 8/20. Je ne prenais pas de dessert on filait sur un indiscutable « zéro ». Sauf le nougat glacé, les desserts seraient tous « faits maison ». « Chat échaudé craint la baliverne » comme dit le proverbe. Le baba au Rhum semble fait ici, en tous cas le biscuit. Sirop infiniment trop sucré, faut taper dans la Chantilly pour se désaltérer, c’est vous dire le glucose.

      Et boire un grand verre d’eau après pour se redésaltérer, c’est vous dire si j’ai soif. 12/20 et 6,5€. Ambiance de bar doublée d’une brasserie à potentiel, faudrait juste éviter de prendre le client pour un dindon avec cette histoire de « fait maison » intégral. Inutile dans ces tristes conditions de sortir des grands axes et de prendre la contre-allée, comme dit le poète.