Déjeunez sous l’Arbre restaurant Rousset – Si vous arrivez par les chemins de traverse, vous pouvez faire coucou à la Sainte-Victoire du petit pont de pierre qui franchit l’Arc, juste derrière. La rivière délimite le domaine verdoyant au bout la zone d’activité, soyez les bienvenus dans le restaurant de Michael Guénon, terrasse ombragée en saison avec moineaux sans réservation et pierres dorées toute l’année. Les bras sont ouverts pour les couples en quête d’intimité comme les bataillons de pompiers, les clubs de cornemuse ou de bridge, les bandes de copains et les équipées de copines. Sa dizaine d’années passées à nourrir les hordes exigeantes d’affamés chez l’étoilé Chalet Mounier aux 2 Alpes (38) autorise Michael Guénon à pratiquer l’art du grand écart, groupes comme particulier qui prisent une alléchante et nourrissante bistronomie. Formé à la gastronomie pure, ce quadra natif du Loir-et-Cher a parfaitement intégré (et depuis longtemps) les subtilités de la cuisine provençale.
“Petits gris” venus en vélo d’un producteur voisin pour la trilogie d’escargots curry, poivron et persillade par 6 ou 12 suivant menu ou carte, servis dans une coquille croustillante biscuitée. Comme des bonbons, 15/20. Pour les pâtes, faut du niveau sinon Mauricette fait une tête à avoir bu l’eau des nouilles! Elle encense ses linguine Garofallo façon wok à l’émincé mignon de porc sauté au caramel, baies de goji, chou chinois, oignon rouge. Elle qui hésitait entre viande et pâte, elle bénéficie des deux en bigrement dodu! Le cuisinier, c’est “Monsieur Plus”! Chantilly en tête de pont, la sauce ajustée nappe l’ensemble et mérite qu’on la nettoie avec le bon pain mais vous ne pourrez pas: vous n’aurez plus faim! 15/20. Rarement vu de tels bestiaux dans mon assiette. Des gambas de plus de 100 grammes pour brochette de gambas décortiquées juste saisies, dés de chorizo, sauce vierge au basilic frais. Preuve supplémentaire que le chef n’aime pas le chichiteux mesquin. Cuisson ajustée des dodus crustacés, dressage généreux voire un peu chargé, légumes frais entre fin d’été début d’automne. Citron vert, crème fouettée, vierge de légumes en fine brunoise croquante. 15/20. Faute de combattants, on décline avec tristesse les desserts!
Salle ou cuisine, l’équipe est absolument formidable, fidèle au poste depuis quelques années. Escaladez le bouchon avec Vanessa Goudou et ses flacons “coups de cœur”, Melvin Chevalier déroule en salle avec discrétion efficace… et la femme de l’ombre, l’indispensable Karine. Ah oui! Menu midi en semaine à 16,5€! Si vous dérivez dans le canton en quête d’un bon plan, autant éviter les chausse-trappes non?
X
X
X
Déjeunez sous l’Arbre restaurant Rousset – Si vous arrivez par les chemins de traverse, vous pouvez faire coucou à la Sainte-Victoire du petit pont de pierre qui franchit l’Arc, juste derrière. La rivière délimite le domaine verdoyant au bout la zone d’activité, soyez les bienvenus dans le restaurant de Michael Guénon, terrasse ombragée en saison avec moineaux sans réservation et pierres dorées toute l’année. Les bras sont ouverts pour les couples en quête d’intimité comme les bataillons de pompiers, les clubs de cornemuse ou de bridge, les bandes de copains et les équipées de copines. Sa dizaine d’années passées à nourrir les hordes exigeantes d’affamés chez l’étoilé Chalet Mounier aux 2 Alpes (38) autorise Michael Guénon à pratiquer l’art du grand écart, groupes comme particulier qui prisent une alléchante et nourrissante bistronomie. Formé à la gastronomie pure, ce quadra natif du Loir-et-Cher a parfaitement intégré (et depuis longtemps) les subtilités de la cuisine provençale.
“Petits gris” venus en vélo d’un producteur voisin pour la trilogie d’escargots curry, poivron et persillade par 6 ou 12 suivant menu ou carte, servis dans une coquille croustillante biscuitée. Comme des bonbons, 15/20. Pour les pâtes, faut du niveau sinon Mauricette fait une tête à avoir bu l’eau des nouilles! Elle encense ses linguine Garofallo façon wok à l’émincé mignon de porc sauté au caramel, baies de goji, chou chinois, oignon rouge. Elle qui hésitait entre viande et pâte, elle bénéficie des deux en bigrement dodu! Le cuisinier, c’est “Monsieur Plus”! Chantilly en tête de pont, la sauce ajustée nappe l’ensemble et mérite qu’on la nettoie avec le bon pain mais vous ne pourrez pas: vous n’aurez plus faim! 15/20. Rarement vu de tels bestiaux dans mon assiette. Des gambas de plus de 100 grammes pour brochette de gambas décortiquées juste saisies, dés de chorizo, sauce vierge au basilic frais. Preuve supplémentaire que le chef n’aime pas le chichiteux mesquin. Cuisson ajustée des dodus crustacés, dressage généreux voire un peu chargé, légumes frais entre fin d’été début d’automne. Citron vert, crème fouettée, vierge de légumes en fine brunoise croquante. 15/20. Faute de combattants, on décline avec tristesse les desserts!
Salle ou cuisine, l’équipe est absolument formidable, fidèle au poste depuis quelques années. Escaladez le bouchon avec Vanessa Goudou et ses flacons “coups de cœur”, Melvin Chevalier déroule en salle avec discrétion efficace… et la femme de l’ombre, l’indispensable Karine. Ah oui! Menu midi en semaine à 16,5€! Si vous dérivez dans le canton en quête d’un bon plan, autant éviter les chausse-trappes non?
X
X
X