Bistrot de la Gare restaurant Pernes-les-Fontaines – Alors nous avec Mauricette, naïfs comme des poussins du jour, on a bêtement cru le propos du site oueb de la boutique avec un menu-carte du soir à 29€ et ses nombreux plats avec supplément tarifaires: tartare de thon et mangue, suprême de pintade aux morilles, osso bucco, souris d’agneau au thym… On se pointe donc la truffe des jours de fête au Bistrot de la Gare et là mes cocos, on se dit que ça doit être une table formidable puisque la terrasse est bondée de clients, les affaires vont bon train. Spectacle! Au micro, un chanteur-saxophoniste soul-baryton doué: Léonard Blair à l’air un peu blasé. Vrai qu’il y a de quoi l’être quand l’assemblée bruyante se bâfre de coquetailes et de tapas en se foutant de l’artiste que ça pourrait être Franck Sinatra ou de la musique d’ascenseur ça serait pareil. Car voilà, j’y arrive. Soirée tapas. On fait quoi Mauricette, on reste? Elle me répond: « caramba! ya du vin? » On s’est donc assis. Rien d’autres à gober que des tapas et des planches de tout: foie gras 13€ charcuteries 12€, fromages 8€ et saumon fumé 12€. Poulpe chaud à la tomate 5€, poulpe froid mariné 5€, pan con tomato 6€, sardines à l’huile 4€… et puis on a commandé! Le serveur propose une carte des vins bien fournie surtout en rouge: Côtes du Rhône, Ventoux, Bourgogne… Peu de choix au verre, dommage dans un tel lieu. Comme on sent l’entourloupe culinaire pointer son pif, on ambitionne de se lâcher sur la bibine et que pour rentrer, on mettrait le pilote automatique: Gigondas Domaine du Pesquier. Le patron nous amène la bouteille chaude, très. Sachant que la température ambiante est de plus de 30°C, quelle est la température du vin stocké en salle? Au moins 30°C. Alors on a bu de l’eau pour attendre que la bouteille refroidisse dans son seau à Champagne, il a même fallu supplier au serveur d’y mettre des glaçons sinon on y serait encore. On mange quoi? La prudente Mauricette opte pour assiette de fromages affinés. Assiette allongée avec deux fois trois références à température, elles. Conté, chèvre au poivre et Saint-Nectaire. 13/20 et 8€. De mon côté, je vise naïvement les idées cuisinées. Le serveur « ouaiii m’sieur, vous pouvez y aller, tout est fait maison ici, vous verrez, même les accras ». Devant tant de sincérité, j’ai donc fait mon choix. Des tapas maison, j’en pleurais presque, tandis que la stoïque Mauricette sirotait déjà son second verre de vin chaud comme à la buvette du club de foot de Fareins (01). Arrive mon assortiment de fritures. Bon sang: un catalogue de congelé vendu avec des boniments de camelot. Finger de mozza frits, rondelle de calamar frits, mini-camembert frits, accras frits, l’ensemble absolument consternant de nullité abjecte. Une sauce tartare ou dans le genre de provenance absolument pas douteuse puisqu’en flacon. Après le rodéo huileux, tu renifles la friture sous les ailerons: 9€ et 3/20. Heureusement que le Gigondas nous déridait nos billes de cobayes car un peu farcis, on en a ri. Une ancienne gare SNCF joliment rénovée avec intérieur spacieux, terrassé avec véranda, et déco qui plaira à ceux qui aiment les apparences. Gaffe ici, elles sont trompeuses: « gare » à la déception.
Bistrot de la Gare restaurant Pernes-les-Fontaines – Alors nous avec Mauricette, naïfs comme des poussins du jour, on a bêtement cru le propos du site oueb de la boutique avec un menu-carte du soir à 29€ et ses nombreux plats avec supplément tarifaires: tartare de thon et mangue, suprême de pintade aux morilles, osso bucco, souris d’agneau au thym… On se pointe donc la truffe des jours de fête au Bistrot de la Gare et là mes cocos, on se dit que ça doit être une table formidable puisque la terrasse est bondée de clients, les affaires vont bon train. Spectacle! Au micro, un chanteur-saxophoniste soul-baryton doué: Léonard Blair à l’air un peu blasé. Vrai qu’il y a de quoi l’être quand l’assemblée bruyante se bâfre de coquetailes et de tapas en se foutant de l’artiste que ça pourrait être Franck Sinatra ou de la musique d’ascenseur ça serait pareil. Car voilà, j’y arrive. Soirée tapas. On fait quoi Mauricette, on reste? Elle me répond: « caramba! ya du vin? » On s’est donc assis. Rien d’autres à gober que des tapas et des planches de tout: foie gras 13€ charcuteries 12€, fromages 8€ et saumon fumé 12€. Poulpe chaud à la tomate 5€, poulpe froid mariné 5€, pan con tomato 6€, sardines à l’huile 4€… et puis on a commandé! Le serveur propose une carte des vins bien fournie surtout en rouge: Côtes du Rhône, Ventoux, Bourgogne… Peu de choix au verre, dommage dans un tel lieu. Comme on sent l’entourloupe culinaire pointer son pif, on ambitionne de se lâcher sur la bibine et que pour rentrer, on mettrait le pilote automatique: Gigondas Domaine du Pesquier. Le patron nous amène la bouteille chaude, très. Sachant que la température ambiante est de plus de 30°C, quelle est la température du vin stocké en salle? Au moins 30°C. Alors on a bu de l’eau pour attendre que la bouteille refroidisse dans son seau à Champagne, il a même fallu supplier au serveur d’y mettre des glaçons sinon on y serait encore. On mange quoi? La prudente Mauricette opte pour assiette de fromages affinés. Assiette allongée avec deux fois trois références à température, elles. Conté, chèvre au poivre et Saint-Nectaire. 13/20 et 8€. De mon côté, je vise naïvement les idées cuisinées. Le serveur « ouaiii m’sieur, vous pouvez y aller, tout est fait maison ici, vous verrez, même les accras ». Devant tant de sincérité, j’ai donc fait mon choix. Des tapas maison, j’en pleurais presque, tandis que la stoïque Mauricette sirotait déjà son second verre de vin chaud comme à la buvette du club de foot de Fareins (01). Arrive mon assortiment de fritures. Bon sang: un catalogue de congelé vendu avec des boniments de camelot. Finger de mozza frits, rondelle de calamar frits, mini-camembert frits, accras frits, l’ensemble absolument consternant de nullité abjecte. Une sauce tartare ou dans le genre de provenance absolument pas douteuse puisqu’en flacon. Après le rodéo huileux, tu renifles la friture sous les ailerons: 9€ et 3/20. Heureusement que le Gigondas nous déridait nos billes de cobayes car un peu farcis, on en a ri. Une ancienne gare SNCF joliment rénovée avec intérieur spacieux, terrassé avec véranda, et déco qui plaira à ceux qui aiment les apparences. Gaffe ici, elles sont trompeuses: « gare » à la déception.