Pour une fois dans un restaurant indo-pakistanais, pas une voie lactée de menus.

Ça rassurerait presque. Sauf qu’avec Mauricette, on s’attache peu aux effets d’annonces. Accueil et service un peu agressif, on sent bien qu’en cette saison estivale, faut rameuter le client et faire du volume, on sait que l’hiver est dur. Le patron est assis au fond du restaurant à mener la danse comme un chef d’orchestre avec trois serveuses et une cuisinière. La belle vie. Pourquoi pas. S’il est cuisinier, il ferait mieux de cuisiner: notre repas s’avère particulièrement moyen. La dame au chapeau vert s’engage sur un des plats indiens qu’elle affectionne le plus: « poulet korma ». Petits morceaux de poulet, sauce crémée avec amandes, noix de cajou et raisins secs. Beaucoup de sauce, un peu de viande, 3 noix de cajou chétives et raisins secs comptabilisés. Amandes effilées sorties du sachet. Un plat moyen peu excitant, fait en série et sans âme. 9,90€ pour 12/20.

Ce n’est pas le riz « benarsi chawal » avec (encore) des raisins secs, des amandes et des noix de cajou qui font remonter la moyenne. Riz blanc basmati réchauffé, et contrairement à son plat, on voit bien le ridicule des amandes effilées non travaillées (on les préfère entières), les noix de cajou de 3ème catégorie au rabais, et le radin du raisin. 4€ pour 8/20. Pas brillant. Le fou-rire, c’est mon plat: « murgh tandoori », cuisse de poulet marinée et grillée. Une cuisse de poulet façon moineau dépressif, ridicule dans une assiette trop grande pour elle. Qu’est-ce qu’on a ri avec Mauricette! Toute pitite la cuicuisse! Et point de vue cuisson, le tandoor a des ratés et ça sent le réchauffé! Pas brillant!

La cuisinière a balancé sur le truc déprimant des bouts d’herbes sur la viande, un tas d’épices pour décorer autour et une feuille de salade verte chevauchée par une rondelle de tomate dépressive elle aussi! 6,90€ et 8/20! Allez hop! Les nans coriandre et nan fromage répondent au minimum syndical, pas tellement régulier et ils sèchent vite. La serveuse en chef n’a pas l’air commode, la petite plus timide est adorable. Le patron s’est levé du canapé une fois pour aller saluer un client qui n’attendait que ça, exercice obligé du commerce. Plus tard, on a lu sur la carte de visite: « Fine cuisine indienne ». Sérieux?

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2019 0.5/5★ 0
Adresse
5 rue Emile Jamais 30220 AIGUES-MORTES
Tél:04.66.80.95.15
Réseaux Sociaux :
Accueil:
11/20
Service:
12/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
14/20
Pain:
14/20
Café: pas pris
-
Toilettes:
14,5/20
Spécialités
  • indiennes
Menus
  • Menus 11,90€ (midi), 19,90€, 21,90
  • Carte
  • Enfant 8,90€
Plus…
  • Terrasse
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Adresse
5 rue Emile Jamais 30220 AIGUES-MORTES
Tél:04.66.80.95.15
Réseaux Sociaux :
Accueil:
11/20
Service:
12/20
Qualité/prix:
9/20
Cadre:
14/20
Pain:
14/20
Café: pas pris
-
Toilettes:
14,5/20
Spécialités
  • indiennes
Menus
  • Menus 11,90€ (midi), 19,90€, 21,90
  • Carte
  • Enfant 8,90€
Plus…
  • Terrasse

Pour une fois dans un restaurant indo-pakistanais, pas une voie lactée de menus.

Ça rassurerait presque. Sauf qu’avec Mauricette, on s’attache peu aux effets d’annonces. Accueil et service un peu agressif, on sent bien qu’en cette saison estivale, faut rameuter le client et faire du volume, on sait que l’hiver est dur. Le patron est assis au fond du restaurant à mener la danse comme un chef d’orchestre avec trois serveuses et une cuisinière. La belle vie. Pourquoi pas. S’il est cuisinier, il ferait mieux de cuisiner: notre repas s’avère particulièrement moyen. La dame au chapeau vert s’engage sur un des plats indiens qu’elle affectionne le plus: « poulet korma ». Petits morceaux de poulet, sauce crémée avec amandes, noix de cajou et raisins secs. Beaucoup de sauce, un peu de viande, 3 noix de cajou chétives et raisins secs comptabilisés. Amandes effilées sorties du sachet. Un plat moyen peu excitant, fait en série et sans âme. 9,90€ pour 12/20.

Ce n’est pas le riz « benarsi chawal » avec (encore) des raisins secs, des amandes et des noix de cajou qui font remonter la moyenne. Riz blanc basmati réchauffé, et contrairement à son plat, on voit bien le ridicule des amandes effilées non travaillées (on les préfère entières), les noix de cajou de 3ème catégorie au rabais, et le radin du raisin. 4€ pour 8/20. Pas brillant. Le fou-rire, c’est mon plat: « murgh tandoori », cuisse de poulet marinée et grillée. Une cuisse de poulet façon moineau dépressif, ridicule dans une assiette trop grande pour elle. Qu’est-ce qu’on a ri avec Mauricette! Toute pitite la cuicuisse! Et point de vue cuisson, le tandoor a des ratés et ça sent le réchauffé! Pas brillant!

La cuisinière a balancé sur le truc déprimant des bouts d’herbes sur la viande, un tas d’épices pour décorer autour et une feuille de salade verte chevauchée par une rondelle de tomate dépressive elle aussi! 6,90€ et 8/20! Allez hop! Les nans coriandre et nan fromage répondent au minimum syndical, pas tellement régulier et ils sèchent vite. La serveuse en chef n’a pas l’air commode, la petite plus timide est adorable. Le patron s’est levé du canapé une fois pour aller saluer un client qui n’attendait que ça, exercice obligé du commerce. Plus tard, on a lu sur la carte de visite: « Fine cuisine indienne ». Sérieux?