L'OS ET L'ARÊTE du Bouche à Oreille n°44 Oct 2002

Vendredi 18 Octobre, aux informations de 13 heures, sur TF1, Stéphane Lelièvre fait un cours de cuisine devant les enfants. Ça prêterait à sourire si on ne trouvait pas le coup de pouce de TF1 non seulement déplacé mais injuste eu égard aux nombreux chefs varois qui fourbissent leur talent toute l’année en leur établissement. Quand on évoque le coup de pouce, c’est un peu exagéré. Il s’agit plutôt de cadeau royal ! Par quels mystères, Un chef aussi limité que Lelièvre arrive-t-il a déclencher de la part des médias autant de générosité à son encontre. Car chaque fois qu’il passe aux actualités télévisées ou dans « Paris-Match » ou dans « Gala » ou dans « Var-Matin » , c’est une manne publicitaire qui tombe du ciel. Et comme toute manne, c’est gratos. En quelques lignes on va tenter d’aiguiller tous ces médias aussi importants que peu éclectiques dans leur distribution de pub mirobolante à zéro euros, de leur ouvrir les yeux. Pourquoi ne pas rendre visite quelquefois quand le besoin d’un reportage s’en fait sentir chez des chefs comme Jean-Paul Lanyou de « l’Ile Rousse » à Bandol, Christophe Pétra du « Sud » au Lavandou, Gilles Galli de « l’Eden » à la Colle sur Loup, Didier Seillet de « l’Armorial » à la Napoule, Sébastien Sanjou du « Relais des moines  » aux Arcs, Daniel Do Valle du « Jardin de la fossette » au Lavandou ou de Paul Bajade des « Chênes Verts » à Tourtour. Pour ne citer que ceux là ! La liste n’est pourtant pas exhaustive loin s’en faut. Tous ces chefs ne font jamais l’objet d’un coup de pub comme le vendredi 18 Octobre. Pourtant on s’en porte garant, ils existent et ils ont un sacré talent. C’est autre chose que Stéphane Lelièvre. Malheureusement ils n’ont pas le talent du devant de la scène. On ne peut pas être aux fourneaux et aux moulins… à vent.

Paul Bianco