La Terrasse de Cécile restaurant Roquefort-la-Bédoule – Adresse discrète déjà testée fin 2017 avec un bonheur moindre: c’est aujourd’hui mieux. Le patron derrière son comptoir sourit désormais, c’est mieux aussi. La radieuse patronne-cuisinière sort un peu des cuisines, c’est mieux aussi d’autant que sa serveuse entame notre relation par un tonitruant « vous avez réservé? » sans même nous saluer.

De même une fois attablés, tandis qu’avec Mauricette nous évoquions la célèbre thèse de Atsuki Higashiyama et Kohei Adachi, deux Japonais dont l’étude a porté sur la manière de voir les choses différemment lorsqu’on les observe en se baissant et en mettant la tête entre les jambes, cette même serveuse sans délicatesse nous coupe la parole sans délicatesse en causant fort pour savoir ce qu’on boit. Seule au monde. Sinon elle sourit un peu, des fois. Bref! En zieutant les petits prix de la courte carte, la dame au chapeau vert annonce « aujourd’hui c’est moi qui t’invite! » Du rare! Celle qui habituellement a des oursins dans les poches s’engage sur le plat du jour, rougail saucisse à 11€. Un caquelon avec une soupe à la tomate surchargée en agrumes, dopée en défoliant du genre citron vert ou combawa. Y flottent des bouts de saucisses non fumées à découper, pas pratique dans ce liquide. A côté le bol renversé de riz rond jaune et délicatement épicé s’en tire plutôt bien, haricots rouges en prime, comme là-bas dis. 13/20 et 11€. A la carte, 4 salades à 12€, un magret de 400g à 19€ (d’où vient-il pour être si peu cher?), hamburger, wok, entrecôte avec frites maison, omelette… Et puis exclusivité salade chicken royal. Hein? C’est le nom de mon plat. Le poulet est pané sur place, bravo, ça change des infections industrielles décongelées croutées de corn-flakes. Feuilles de salade verte non sorties du sachet (en 2017 si), copeaux de parmesan, croutons en sachet, tomates-cerise, œuf dur, et carottes râpées du jour agréables de fraicheur. La sauce blanche « façon César » n’a rien à voir sinon la couleur. 14/20 et 13,5€. Mauricette tente un dessert à 5€ parmi un joli choix. « Ça passe ou ça casse » qu’elle me dit en votant mousse au chocolat. Elle est fameuse dans son petit ramequin, soyeuse et dense, on pourrait en faire des quenelles tant elle se tient bien, peu chargée en sucre de surcroit. Elle m’a dégainé son 15/20 des familles en commentant « c’est la même que ma maman » en versant une larme.

Aussi bonne que soit cette mousse, j’ai compris peu après que son snif de circonstance était prémédité. Manipulé et attendri, j’ai craqué et l’ai finalement invité à déjeuner.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 3/5★ ΨΨ
Adresse
43 avenue du Lieutenant Andréis Barthélémy
13830 ROQUEFORT-LA-BÉDOULE
Tél:04.42.73.15.36
Mobile:06.26.06.01.01
Site : laterrassedececile.com
Réseaux Sociaux :
Accueil:
14/20
Service:
13/20
Qualité/prix:
14/20
Cadre:
12/20
Pain:
13/20
Café:Cornella 2€
14/20
Thé:
Toilettes:
12/20
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
  • Chef : Cécile Dallest
Spécialités
  • sourire et compagnie
Menus
  • Plat du jour et carte
Fermetures
    Plus…
    • Terrasse au calme
    • Musculation possible
    • Parking derrière l'église
    Sur place et...
    A emporter
    Livraison
    - Table testée par Le Bouche à Oreille - 2023 3/5★ ΨΨ
    Adresse
    43 avenue du Lieutenant Andréis Barthélémy
    13830 ROQUEFORT-LA-BÉDOULE
    Tél:04.42.73.15.36
    Mobile:06.26.06.01.01
    Site : laterrassedececile.com
    Réseaux Sociaux :
    Accueil:
    14/20
    Service:
    13/20
    Qualité/prix:
    14/20
    Cadre:
    12/20
    Pain:
    13/20
    Café:Cornella 2€
    14/20
    Thé:
    Toilettes:
    12/20
    Vin:
    Environnement:
    Aux fourneaux
    • Chef : Cécile Dallest
    Spécialités
    • sourire et compagnie
    Menus
    • Plat du jour et carte
    Fermetures
      Plus…
      • Terrasse au calme
      • Musculation possible
      • Parking derrière l'église
      Sur place et...
      A emporter
      Livraison

      La Terrasse de Cécile restaurant Roquefort-la-Bédoule – Adresse discrète déjà testée fin 2017 avec un bonheur moindre: c’est aujourd’hui mieux. Le patron derrière son comptoir sourit désormais, c’est mieux aussi. La radieuse patronne-cuisinière sort un peu des cuisines, c’est mieux aussi d’autant que sa serveuse entame notre relation par un tonitruant « vous avez réservé? » sans même nous saluer.

      De même une fois attablés, tandis qu’avec Mauricette nous évoquions la célèbre thèse de Atsuki Higashiyama et Kohei Adachi, deux Japonais dont l’étude a porté sur la manière de voir les choses différemment lorsqu’on les observe en se baissant et en mettant la tête entre les jambes, cette même serveuse sans délicatesse nous coupe la parole sans délicatesse en causant fort pour savoir ce qu’on boit. Seule au monde. Sinon elle sourit un peu, des fois. Bref! En zieutant les petits prix de la courte carte, la dame au chapeau vert annonce « aujourd’hui c’est moi qui t’invite! » Du rare! Celle qui habituellement a des oursins dans les poches s’engage sur le plat du jour, rougail saucisse à 11€. Un caquelon avec une soupe à la tomate surchargée en agrumes, dopée en défoliant du genre citron vert ou combawa. Y flottent des bouts de saucisses non fumées à découper, pas pratique dans ce liquide. A côté le bol renversé de riz rond jaune et délicatement épicé s’en tire plutôt bien, haricots rouges en prime, comme là-bas dis. 13/20 et 11€. A la carte, 4 salades à 12€, un magret de 400g à 19€ (d’où vient-il pour être si peu cher?), hamburger, wok, entrecôte avec frites maison, omelette… Et puis exclusivité salade chicken royal. Hein? C’est le nom de mon plat. Le poulet est pané sur place, bravo, ça change des infections industrielles décongelées croutées de corn-flakes. Feuilles de salade verte non sorties du sachet (en 2017 si), copeaux de parmesan, croutons en sachet, tomates-cerise, œuf dur, et carottes râpées du jour agréables de fraicheur. La sauce blanche « façon César » n’a rien à voir sinon la couleur. 14/20 et 13,5€. Mauricette tente un dessert à 5€ parmi un joli choix. « Ça passe ou ça casse » qu’elle me dit en votant mousse au chocolat. Elle est fameuse dans son petit ramequin, soyeuse et dense, on pourrait en faire des quenelles tant elle se tient bien, peu chargée en sucre de surcroit. Elle m’a dégainé son 15/20 des familles en commentant « c’est la même que ma maman » en versant une larme.

      Aussi bonne que soit cette mousse, j’ai compris peu après que son snif de circonstance était prémédité. Manipulé et attendri, j’ai craqué et l’ai finalement invité à déjeuner.