L'OS ET L'ARÊTE du Bouche à Oreille n°55 Juil 2006

Et je m’appelle Bianco comme si j’étais un Martini. J’ai un truc ! J’écris dans le Bouche à Oreille. Pas de quoi en tirer toute la gloriole d’un artiste en haut de l’affiche mais j’en suis fier tout de même. Et un peu remonté aussi quand je lis le forum et ses messages idiots par la méconnaissance des moyens immenses qu’il faut pour faire fonctionner un guide honnête comme le BAO, par quelle complexité il doit s’en sortir, se dépatouiller pour arriver à votre table. Et à faire un travail propre dont on peut être fier tout en restant libre. A lire tant d’inepties on peu se demander, en tout cas moi je me demande, si certains de ces epistoliers venimeux ne relèvent pas de la psychiatrie. A en croire trois petits malins qui ont appris la leçon par coeur chez les dogmatiques teigneux ayant de la liberté d’expression que du mépris, nous serions condamnés à n’avoir aucune recette pour exister, trouvant même indécent de vendre des guides à ces derniers restauranteurs qui font un travail de qualité. On refuse déjà de vendre de la pub pour éviter les grandes confusions et voilà qu’un quarteron de grincheux nous refuse le droit à la vente de nos guides. Paradoxal de la part des défenseurs de la veuve et l’orphelin et surtout de l’ami qui s’est fait étrillé par le BAO. A ces petits malins je dirai qu’il n’y a que trois solutions. La première est la pub. La deuxième est la vente du produit. La troisième est d’être subventionné par l’Etat ou pire sponsorisé, ce que nous refusons catégoriquement au risque d’y laisser notre âme et notre indépendance. D’ailleurs itou pour la pub qui érige les annonçeurs en véritables patrons du support dans lequel ils confient leur budget. Ne restait plus que la vente des guides aux restaurateurs afin qu’ils assurent leur promotion auprès de leur clientèle. Quel crime y a t-il là derrière ? Irriterions-nous à ce point tous ces grandiloquents à la parfaite embrouille culinaire référencés dans les guides institutionnels sans être testés par simplement le jeu de la médiatisation qu’ils savent si bien maîtriser ? Il ne fait aucun doute qu’on gêne un peu dans les rangs des m’a-tu-vus.

Paul Bianco